Pensée du jour d’Arnold Schönberg — compositeur, théoricien et peintre autrichien (1874 – 1951)
l’un des père du dodécaphonisme qui eu une influence marquant sur la musique du XXe siècle.
Avant tout autodidacte, Arnold Schönberg (souvent écrit Schoenberg) ne reçut que des leçons de contrepoint.
Au début de sa carrière, Schönberg était un compositeur romantique, dépositaire d’une tradition musicale essentiellement germanique. C’est un admirateur inconditionnel de Wagner, de Brahms, de Mozart, de Beethoven et de Bach.
Deux siècles après Jean-Sébastien Bach et Jean-Philippe Rameau, qui avaient posé les fondements de la musique tonale, il chercha à émanciper la musique de la tonalité et inventa le dodécaphonisme.
Schönberg en est arrivé à créer son système au terme d’une analyse très personnelle de l’évolution de l’harmonie à la fin du romantisme où il voyait à l’œuvre des forces irrépressibles de désagrégation de la tonalité. Selon Schönberg, l’accumulation des modulations se succédant de plus en plus vite, l’usage croissant des appoggiatures, des notes de passage, des échappées, des broderies et autres notes étrangères à l’accord habituent l’auditeur à « supporter » des dissonances de plus en plus audacieuses.
Il fonda avec ses élèves Alban Berg et Anton Webern la seconde école de Vienne, avant de s’installer à Berlin pour y enseigner la musique. Pédagogue et théoricien de réputation mondiale, Schönberg eut pour autres élèves notamment Hanns Eisler, Egon Wellesz, Otto Klemperer, Theodor Adorno, Viktor Ullmann, Winfried Zillig, René Leibowitz, Nikos Skalkottas, Josef Rufer, Roberto Gerhard et John Cage.