Comment avoir un son professionnel et moderne en ayant le minimum de matériel audio ?

Aujourd’hui pour parler de cette thématique, j’accueille Playmao : un artiste, ingénieur son et formateur spécialisé dans la production musicale qui va nous apporter un regard nouveau et quelques précisions sur cette thématique.

Merci à Playmao de sa présence pour cette interview !

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Introduction

Clément : Merci Playmao de ta présence pour cette interview.

Playmao : Avec grand plaisir. Merci à toi ton invitation, je suis très content d’être là.

Clément : On va avoir une petite heure ensemble pour pour discuter de tout ça. Mais déjà, pour te présenter et en apprendre un peu plus sur toi et ton univers, je te propose un petit jeu: je vais te poser quelques petites questions de manière décontractée et je t’invite à y répondre succinctement.

Qui est Playmao ?

C : Première question : comment t’appelles-tu et comment te décrirais-tu en une phrase ?

P : Je m’appelle Sylvain Carbonel et je suis avant tout un passionné de musique.

C : Comment t’est venue la musique ?

P : J’ai toujours voulu faire de la musique en fait. Quand j’ai eu l’opportunité, j’ai claqué mon travail pour me former comme technicien son, ingénieur son. J’ai d’abord fait beaucoup d’assistanat dans des studios d’enregistrement. Dès que j’ai pu, j’ai monté mon propre studio d’enregistrement et ensuite j’ai continué à enregistrer des artistes. En parallèle, j’ai toujours fait de la prod même pour moi et c’est quelque chose que je continue aujourd’hui.

C : Est-ce que tu t’estimes plutôt musicien de scène ou plutôt ingénieur de l’ombre ?

P : Je dirais musicien de studio. Moi je suis vraiment un rat de studio. C’est vraiment le studio.

C : Tu es du genre plutôt à préparer ou improviser sur le tas ?

P : Alors moi je suis plutôt dans l’improvisation, mais moi j’aime bien tout comprendre. Donc voilà mon côté couteau suisse fait qu’il est important pour moi de maîtriser ces deux côtés et de faire travailler à la fois le côté plus rationnel plus dans la technique et le côté plus créatif.

C : Vinyle ou MP3 ?

P : Vinyle pour l’objet, mais là je vais te dire une hérésie je suis en train de donner tous mes vinyles parce que ça prend une place folle et malheureusement quand j’étais DJ je mixais sur des platines vinyles, mais c’est vrai que j’écoutais enfin j’ai eu le la possibilité d’écouter sur vinyle. Même si j’adore l’objet et que j’adore le grain, je suis maintenant plus MP3 donc je dirais quand même digital. Streaming.

C : Quel sacrilège ! (rire)

P : J’en suis conscient. (rire)

C : C’est quoi un DAW ?

P : Un DAW c’est un ce qu’on appelle un séquenceur, un logiciel audio numérique.
En gros, c’est nos logiciels traditionnels, c’est à dire Pro Tools, Cubase, Ableton Live, Logic et j’en passe.
C’est ce qui permet en fait d’enregistrer ces compositions du début à la fin.
Donc il y a ce côté enregistreur magnétophone numérique et en plus avec tous les aspects de production moderne plus le côté séquenceur.
Donc c’est le centre névralgique de du musicien du studio.

C : Quel est le pire Digital Audio Workstation, le pire séquenceur que tu aies testé ?

P : Je dirais Garage Band peut-être… C’est pas assez complet pour moi. Après ils sont tous mis au niveau ,donc j’apprécie les qualités de chacun.

C : Et pour écouter ton taf, c’est par où ?

P : On peut aller sur YouTube, on peut aller sur Soundcloud donc le nom d’artiste c’est Sylvain Carbonel musique.

C : OK ça marche. Je pense qu’on a à peu près fait le tour de qui tu es même si c’est peut-être on a peut-être juste esquissé tout ce que tu pourrais avoir fait dans ton dans ton parcours.